Les transformations corporelles s’imposent à l’adolescent.
Elles soulèvent la question du regard des autres sur le jeune homme ou la jeune fille qu’il devient, l’ouverture au désir et à la génitalité. Son corps échappe à son contrôle, de même le statut qu’il acquiert au sein du social.
En jouant de son apparence, le jeune fait de sa peau un outil d’expérimentation de soi, d’exploration et de recherche identitaire.
Mais aussi, le corps se fait projection du mal-être de l’adolescent quand ses repères manquent et que s’affaiblit la solidité du monde des adultes. Les tentatives d’appropriation et de contrôle de l’image de soi par la coiffure, les tatouages, les vêtements peuvent s’avérer signes de détresse dans les conduites à risque, les addictions, les troubles alimentaires qui disent une volonté d’échapper à une identité insupportable.

Les travaux de recherche spécifiques sur les pratiques culturelles des enfants et des adolescents sont relativement récents, puisqu’ils sont liés au développement du courant de la sociologie de l’enfance et que les enquêtes nationales mises en place par le ministère de la Culture depuis les années 1960 ne s’adressaient qu’aux plus de 15 ans. Pour appréhender l’ensemble des activités culturelles et de loisirs des enfants et des adolescents en dehors du temps scolaire, comme par exemple le temps qu’ils passent à jouer, à écouter de la musique, à communiquer avec leurs pairs, etc., les sociologues utilisent ainsi plusieurs sources : ils croisent les données des enquêtes nationales et celles de recherches plus détaillées et qualitatives sur de plus petits échantillons.

Pour quelles raisons une partie des élèves interrompent-ils, au moins temporairement, leurs études ? Les recherches ont désormais bien établi les différents facteurs sociaux et scolaires conduisant au décrochage scolaire. Mais la perception qu’ont les jeunes des conditions et des situations justifiant leur décrochage est moins investiguée. Or on peut s’interroger sur les façons dont les jeunes motivent eux-mêmes leur décrochage scolaire, et en quoi cela reflète, ou non, une forme spécifique de rapport à l’institution scolaire. Une première enquête conduite en 2013 dans l’académie de Nantes révélait une forte lassitude du système scolaire considéré par une majorité des jeunes comme inadapté, sélectif et injuste [Bernard et Michaut, 2014]. Nous poursuivons ici ce travail, à partir d’une enquête réalisée dans l’académie de Crétei

Si les facteurs du décrochage scolaire sont connus, les éléments constitutifs du raccrochage le sont moins. Or, après avoir décroché de l’école, et après une période plus ou moins longue, les jeunes peuvent soit solliciter une structure de retour à l’école, soit entrer dans un établissement de formation par alternance.

Cet article traite donc des parcours des décrocheurs qui raccrochent auprès d'une structure à visée strictement scolaire ou d'un dispositif de remise à niveau scolaire et d’insertion professionnelle.

Dans le premier cas, il s’agit d’une structure de retour à l’école (microlycée), et dans le second cas d’un dispositif de « seconde chance » (école de la deuxième chance ou établissement public d’insertion de la Défense).

Addict’Aide, est un village virtuel dédié aux addictions : alcool, médicaments, jeux d’argent, drogues illicites, …
Le site internet met à la disposition du public et des différents professionnels engagés dans ce domaine (au sein des secteurs sanitaire, médico-social, etc.) un outil collaboratif d’information, de prévention, d’orientation et de soins "pratique et innovant". Cet outil mutualise les données de 60 acteurs du champ des addictions. Il propose ainsi l’accès à l'ensemble des outils existants.
Addict’Aide est construit sous forme d’un village virtuel composé de 11 « maisons » thématiques. Chaque maison s’adresse à un public spécifique : prévention, pouvoirs publics, usagers et patients, familles, associations de patients, entreprises, processionnels de santé, recherche, presse, Fonds actions addictions.
 

Cette mallette virtuelle aborde l'estime de soi et le regard des autres. Elle a pour objectif de lutter contre le harcèlement, l’injustice, les moqueries, le rejet et la solitude que peuvent connaitre les pré-adolescents et adolescents. Le support contient plusieurs outils interactifs. Les élus juniors ont adapté le jeu Feelings, un jeu pour parler de ses émotions. Parmi les autres outils, les collégiens ont réalisé des fiches d’exercices théâtraux, en collaboration avec des comédiens professionnels. Elles contiennent "plusieurs exercices pour la confiance en soi et pour ne pas avoir peur de s’exprimer en public".

La présente bibliographie propose une sélection d'outils pédagogiques de référence pour mener des actions de prévention auprès des jeunes sur les thèmes liés à la vie affective et sexuelle :
VIH/sida et IST, contraception et IVG, préservatifs masculins et féminins, égalité et respect dans les relations fille-garçon, homosexualité et homophobie...

L’année 2016 est cruciale pour la santé sexuelle et reproductive des adolescents, alors que débute la mise en oeuvre de deux stratégies sanitaires mondiales importantes – le Programme de développement durable à l'horizon 2030 et la Stratégie mondiale des Nations Unies pour la santé de la femme, de l'enfant et de l'adolescent.

Ces deux stratégies détermineront et favoriseront les efforts mondiaux de collaboration en faveur de la santé sexuelle et reproductive des adolescents au cours des 15 prochaines années. Si les buts et les cibles de ces stratégies ont été acceptés, les indicateurs pour contrôler que les cibles ont été atteintes font l’objet d’un débat.

L'ANSES a publié en février 2016 de nouvelles recommandations concernant l'activité physique et la sédentarité pour les adolescents de 12 à 17 ans.

Comment favoriser l'accès et le recours aux soins des jeunes précaires, confrontés à des difficultés de santé qui freinent leur insertion sociale et professionnelle?

Les expérimentations du Fonds d'expérimentation pour la jeunesse proposent deux types de leviers : un accompagnement social et /ou médical pour lever les freins informationnels (optimisation de la couverture maladie, prise de consciencce des besoins de santé...) et l'intervention de "médiateurs" auprès des jeunes les plus éloignés des institutions.