La revue Santé en action - éditée par l'Agence nationale de santé publique - consacre un dossier à la Promotion de la santé mentale de la population dans son dernier mensuel du mois de mars.

La pierre d’angle est la prise de conscience de la nécessité que l’école soit un lieu de bien‑être pour tous nos adolescents. Marie-Rose Moro

Sous forme d'entretien avec Yves Géry, Marie-Rose Moro plaide pour la généralisation des alliances éducation-santé dans les établissements scolaires. L'article fait également la synthèse des préconisations du Plan bien-être et santé des jeunes (novembre 2016) que la psychiatre a co-élaboré avec Jean-Louis Brison, inspecteur d’académie et inspecteur pédagogique régional.

"Ce n’est en effet pas aux jeunes de s’adapter aux dispositifs mais bien à l’ensemble des institutions de les accompagner dans leurs projets. Il faut en finir avec une forme de bizutage social, voire de maltraitance institutionnelle, que connaissent certains jeunes et qui mine la confiance dans notre système de solidarité intergénérationnelle."

Antoine Dulin, vice-président du Conseil économique, social et environnemental -  et la conseillère d'Etat Celia Vérot ont remis leur rapport commandé par le Premier ministre sur les simplifications des politiques de jeunesse. Ils avaient pour mission d’identifier les complexités et les solutions de simplification associées aux différentes étapes de la vie des 16-30 ans.

Les jeunes sont inégaux face à la faculté de se déplacer, comme le montre l’exemple des adolescents des cités. Encore faut-il se méfier de tout simplisme dans ce domaine : davantage que l’effet de quartier, c’est celui du milieu social d’origine qui pèse sur leurs déplacements vers d’autres territoires que le leur. L’analyse de Nicolas Oppenchaim, sociologue, maître de conférences à l’université de Tours.

Depuis la convention de collaboration du 27 octobre 1994, des partenariats ont été développés entre le ministère de la Justice, le ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social et le réseau des missions locales pour permettre aux jeunes placés sous main de justice d’accéder aux services de droit commun et ainsi préparer leur insertion et/ou réinsertion sociale et professionnelle. Cette politique conjointe contribue pleinement à la prévention de la récidive, qui est un des axes prioritaires du Gouvernement.

La Revue de Socio-Anthropologie de l’Adolescence (RSAA) publie des articles scientifiques écrits par des sociologues et des anthropologues dont les travaux théoriques ou empiriques s’intéressent à l’adolescence contemporaine. Ces travaux cherchent à comprendre en quoi l’adolescence constitue une catégorie socialement située et révélatrice du contexte socio-culturel dans lequel elle se déploie. Ils s’intéressent également au sens que les adolescent-e-s donnent à leurs propres comportements ainsi qu’aux modalités du devenir adulte.

Cette recherche explore les conditions d’émergence et d’exercice de la réussite scolaire chez des jeunes relevant de la Protection de l’enfance, au travers d’une approche conjuguant positionnement et dynamique sociaux et relationnels et mobilisation individuelle. Elle a été réalisée, à partir de 2009, sur deux circonscriptions d’action sociale du département de l’Ain et alimentée par deux phases de travail de terrain. La première, quantitative, a été réalisée par questionnaire auprès des adultes (accueillants, travailleurs sociaux référents, enseignants) en charge des 229 jeunes confiés de ces deux zones et a consisté en un recueil de données relatif à leur parcours de placement, leur scolarité, leurs spécificités, leurs liens avec leur famille d’origine.

Réseaux sociaux numériques : comment renforcer l'engagement citoyen ?

L’engagement citoyen est plus que jamais dans notre société un enjeu central et un facteur majeur de préservation et d’approfondissement de notre démocratie. C’est dans ce contexte que les réseaux sociaux numériques ont pris en une décennie une place spectaculaire: 56% des Français.es en sont membres. Ils constituent des outils extrêmement puissants et attractifs et offrent des potentialités remarquables pour susciter et favoriser l’engagement. Il importe toutefois de les percevoir comme des outils et de mesurer les faiblesses, les biais et les risques qui leur sont inhérents. L’avis propose de favoriser, reconnaître et valoriser l’engagement, les initiatives citoyennes et la démocratie participative via les réseaux sociaux et de donner aux socionautes des instruments, au coeur desquels l’éducation et la formation, afin de développer un usage responsable et de lutter contre les dérives de ces nouvelles technologies numériques.

Le Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports a réalisé un guide intitulé "Acteurs du sport et de l’animation : Mieux connaître, mieux comprendre et mieux prévenir les phénomènes de radicalisation" en collaboration avec de nombreux partenaires institutionnels et sportifs.

Intervenant : Fethi BENSLAMA, psychanalyste, professeur de psychopathologie clinique, directeur de l’UFR d’Études Psychanalytiques, à l’Université Paris-Diderot est l’auteur de nombreux articles et ouvrages notamment sur l’exil, le fait religieux, la subjectivité en islam, son dernier ouvrage étant « Un furieux désir de sacrifice, le surmusulman » (Paris, Seuil, 2016).

Un nouveau jeu pour lutter contre les discriminations VIH

Basé sur la coopération entre les joueurs, le jeu « VIH, stop aux discriminations » invite les jeunes adultes (15-18 ans) à se pencher sur la question du VIH/sida et plus particulièrement sur les discriminations à l’encontre des personnes séropositives.

En effet, 30 ans après l’apparition de la maladie, les personnes vivant avec le VIH sont encore très souvent victimes de préjugés et de stéréotypes à leur égard.