L'éducation à la sexualité des jeunes demeure un enjeu crucial, pour lutter contre le sexisme et les violences sexuelles mais aussi pour donner à chacun les clés d'une vie affective, relationnelle et sexuelle épanouie. Ce numéro de La santé en action s'attache à montrer comment l'éducation à la sexualité n'est plus aujourd'hui seulement fondée sur la prévention des risques ; elle s'inscrit dans une vision globale de la santé et du bien-être.

Santé publique France a réuni, les 30 et 31 mars 2023, les équipes de recherche, les administrations, les producteurs et utilisateurs de données ainsi que des professionnels exerçant dans le champ de la santé, de la justice et du social, afin d'échanger sur les travaux en santé publique et en épidémiologie de la maltraitance intrafamiliale faite aux mineurs. Ce séminaire d'animation a permis de faire un premier état des lieux des connaissances épidémiologiques disponibles en France aujourd'hui.

L’étude Confeado a exploré les déterminants sociaux associés à la détresse psychologique des enfants et des adolescents pendant et au décours du premier confinement lié à la Covid‑19 en France.

Les résultats soulignent la nécessité de promouvoir la santé mentale des adolescents et des enfants, et de porter une attention soutenue aux filles et aux familles vulnérables sur le plan socio‑économique.

Cette étude met en lumière les déterminants structurels qui influent sur la santé mentale des jeunes et insiste sur l’importance de politiques publiques socialement différenciées lors des pandémies pour atténuer leurs effets délétères. 

Ce numéro spécial de La santé en action questionne en particulier l'éthique et les inégalités sociales et territoriales de santé.

La pandémie Covid-19 a un impact négatif majeur sur la santé mentale de la population, objectivé par des enquêtes scientifiques et par les professionnels qui travaillent en première ligne.

En termes d’impact de la Covid‑19 sur la santé mentale, Angèle Consoli souligne que toutes les classes d’âge ont été touchées, mais la tranche des 11‑14 ans l’a été particulièrement. La première partie de l’adolescence est une période de plus grande vulnérabilité et les collégiens sont fortement dépendants de l’école pour les liens sociaux. La crise sanitaire a aussi percuté la crise hospitalière à laquelle étaient déjà confrontés les services de pédopsychiatrie.

Les compétences psychosociales ou CPS sont un ensemble de compétences sociales, émotionnelles et cognitives qui ont pour objectifs d’améliorer les relations à soi et aux autres.
Mises en avant par l’OMS dès les années 80, dans le cadre de la Charte d’Ottawa, le développement des CPS représente un des 5 axes d’action de la promotion de la santé et une stratégie majeure en prévention (notamment dans le domaine de addictions, de la santé mentale, de la santé sexuelle et de manière générale pour prévenir les conduites à risque).

Permettre aux générations d’aujourd’hui et de demain de développer leur capacité à faire des choix éclairés et raisonnés, leurs aptitudes à vivre ensemble et à mieux gérer leur stress et réguler leurs émotions en renforçant leurs compétences psychosociales (CPS) constitue un levier clé de la promotion de la santé. Ces 30 dernières années, de nombreux travaux de recherche ont montré l’importance des CPS dans le développement de l’enfant, de son bien- être et de sa santé, dès le plus jeune âge.

Ce bilan est publié une fois par mois en remplacement du Point Epidémio hebdomadaire sur la santé mentale, produit depuis février 2021 à partir des données de passages aux urgences du réseau OSCOUR® et des actes médicaux SOS Médecins. Il a pour objectif d’apporter un complément d’analyse en termes d’indicateurs et de classes d’âges. Une édition régionale est également produite à un rythme bimestriel.

Un suivi régional prospectif de la santé mentale est mis en place avec une analyse régulière d’indicateurs de santé mentale issus des sources de données suivantes.
- Les passages aux urgences (Oscour®)
- Les actes médicaux SOS Médecins
- Les informations recueillies auprès de la population adulte par l’enquête Coviprev

Menée par le Pr Chantal Simon et ses collaborateurs, Icaps « Intervention auprès des collégiens centrée sur l'activité physique et la sédentarité » est une intervention qui a été reconnue comme efficace par l'OMS en 2009. Dans le cadre de ses missions de développement de la promotion de la santé et de la formation, Santé publique France* apporte un soutien aux acteurs souhaitant mettre en œuvre des projets de promotion de l'activité physique reposant sur une démarche de type Icaps : rédaction d'un guide d'aide à l'action, soutien financier et méthodologique accordé à 15 sites pilotes.

La mise en ligne des ressources du MOOC s’inscrit dans une stratégie globale de transfert de connaissances. Projet multipartenarial, il est notamment soutenu par la direction des Sports.

Programme 

La consommation excessive de boissons sucrées et d'aliments ultratransformés contribue au développement de l'obésité et est susceptible de produire des désordres métaboliques favorisant de futures maladies (insulinorésistance, diabète de type 2, maladies cardio- vasculaires, cancers, etc.).