Pour les adolescents et les adolescentes, ce sont d’ores et déjà deux années de leur vie qui sont impactées par la crise sanitaire.

Loin de l’image bucolique des villages typiques qui ont pu susciter nombre de fantasmes en temps de confinement, ces filles et ces garçons vivant sur les territoires ruraux ne sont ni le reflet d’une société paysanne, ni une jeunesse agricole.

Perçus le plus souvent sous l’angle de leurs missions de surveillance et de maintien de l’ordre, les surveillants de l’administration pénitentiaire ont pourtant, au quotidien, une pratique professionnelle bien plus diversifiée.

À partir d’une recherche sociologique qualitative originale menée par l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire en 2016/2017 sur la vie sexuelle et affective des jeunes incarcérés, cette étude met en lumière certains aspects inattendus du rôle des surveillants en matière de gestion de l’intimité et de la sexualité des jeunes.

Au sein des générations récentes, ce n’est plus l’institution matrimoniale qui construit le couple et autorise la sexualité, mais l’échange sexuel qui fait exister le couple.

Cependant, le modèle sexuel inscrit toujours prioritairement la sexualité dans la conjugalité, surtout pour les femmes.

Le contexte normatif genré est structuré autour de l’opposition entre la sexualité féminine qui serait dans le registre de l’affectif et des sentiments et la sexualité masculine qui se caractériserait par des « besoins sexuels ».

Les auteurs, Yaëlle Amsellem-Mainguy, chargée d’études et de recherche à l'INJEP et Arthur Vuattoux, ingénieur de recherche à l’École des hautes études en santé publique, chercheur associé à l’INJEP, livrent les résultats d'une enquête menée pendant un an auprès de jeunes adultes vivant en France métropolitaine sur leur usage d'Internet en matière d'information sur la santé et la sexualité.

Souvent définis seulement par les actes qui les ont menés en prison, les jeunes détenus sont rarement interrogés sur leur vie affective, amoureuse et/ou sexuelle. Cette enquête qualitative originale, menée pendant un an dans cinq prisons pour mineurs en France métropolitaine, montre la diversité des expériences des filles et des garçons incarcérés en matière d’intimité et de gestion de la sexualité, dans et hors les murs. Elle souligne une grande proximité des parcours sexuels et affectifs de ces jeunes avec les « autres jeunes » de leur génération et de leur milieu social, bien que la détention produise des effets singuliers sur leurs parcours.

Les grossesses à l'adolescence en France

Plus de trente ans après le vote de la loi Veil (17 janvier 1975), et quinze ans après la loi qui a ouvert l’accès des jeunes femmes mineures à la contraception d’urgence (2001) et assoupli l’accès à l’avortement, les grossesses à l’adolescence dérangent et apparaissent toujours comme un problème social majeur dans les sociétés modernes occidentales (Le Van 1998 ; Le Den, 2012).

Les autorités sanitaires multiplient enquêtes et campagnes pour influer sur les conduites alimentaires des Français, et notamment celles des jeunes.
Ceux-ci lient d’abord la nutrition aux notions de plaisir et de poids, accordant une grande importance à l’apparence physique pour leur bien-être. Filles et jeunes précaires sont les plus vulnérables aux troubles alimentaires.
 

Entrée dans la sexualité des adolescent·e·s : la question du consentement

Enquête en milieu scolaire auprès des jeunes et des intervenant·e·s en éducation à la sexualité.
L’objectif de cette enquête est double : comprendre comment les animateurs·trices appréhendent et abordent la question du consentement lors des séances d’éducation à la sexualité en milieu scolaire, mais également comprendre comment se joue le consentement dans les pratiques des adolescent·e·s lors de l’entrée dans la sexualité, et cela à la lumière du genre. Pour ce faire, l’étude s’intéresse aussi bien aux récits des professionnel·le·s qu’aux séances mêmes d’éducation à la sexualité–qui ont été observées–et aux récits des adolescent·e·s.

Jeunes, santé et Internet

"À la fin , tu penses que tu vas mourir, mais tu y retournes ! ". Jeunes, santé et Internet. Rapport d'étude Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP), 2015-06, 78 p.
Considérant d’une part que l’information sur la santé est relativement complexe lorsqu’on s’intéresse au public jeune et, d’autre part, que les inégalités de santé persistent, l’objectif de cette étude était d’enquêter sur les pratiques et les attentes des jeunes vis-à-vis d’internet concernant l’ensemble des questions relatives à la santé, à partir de la définition qu’ils en ont. Cette enquête sur l’usage d’internet par les jeunes à propos des thématiques de santé s’inscrit dans le champ sociologique plus large des recherches sur la santé et l’accès à la prévention et aux soins.