L’association Tremplin Handicap – spécialisée dans l’accompagnement à l’orientation et à l’insertion professionnelle des jeunes en situation de handicap – a missionné l’IFOP pour réaliser une grande étude destinée à objectiver le vécu des jeunes handicapés en matière d’orientation scolaire et d’accès à l’emploi. Cette étude s’inscrit dans une logique d’enquête miroir et vise à comparer le vécu des jeunes en situation de handicap en matière d’orientation scolaire avec celui de l’ensemble de la population française âgée de 15 à 30 ans.

Les résultats et l'analyse de l'enquête sont téléchargeables gratuitement en ligne.

Ce bilan est publié une fois par mois en remplacement du Point Epidémio hebdomadaire sur la santé mentale, produit depuis février 2021 à partir des données de passages aux urgences du réseau OSCOUR® et des actes médicaux SOS Médecins. Il a pour objectif d’apporter un complément d’analyse en termes d’indicateurs et de classes d’âges. Une édition régionale est également produite à un rythme bimestriel.

Un suivi régional prospectif de la santé mentale est mis en place avec une analyse régulière d’indicateurs de santé mentale issus des sources de données suivantes.
- Les passages aux urgences (Oscour®)
- Les actes médicaux SOS Médecins
- Les informations recueillies auprès de la population adulte par l’enquête Coviprev

Entre mai et novembre 2020, les taux de syndromes dépressifs dans la population de 15 ans ou plus sont passés de 13,5 % à 11,0 %, revenant ainsi à un niveau équivalent à celui mesuré en 2019, selon les enquêtes EpiCov et EHIS. Cette diminution globale est portée par une baisse de deux points des syndromes dépressifs mineurs, touchant 6,1 % de la population, mais les syndromes dépressifs majeurs (4,9 %) ne régressent pas sur la période et demeurent à des niveaux supérieurs à ceux de 2019, tout particulièrement chez les jeunes.

Pour sa neuvième édition, l’enquête nationale sur les conditions de vie des étudiants s’est déroulée dans un contexte sanitaire inédit en lien avec la pandémie de COVID-19 et le confinement.

Dans un contexte de forte réprobation sociale, de médiatisation et de politisation des violences familiales sur mineur·e·s, ce rapport met au jour l’empreinte des violences subies durant l’enfance et l’adolescence dans le cadre familial sur l’entrée dans la vie adulte des jeunes femmes et des jeunes hommes résidant en France métropolitaine. Il se donne en outre pour ambition de prolonger les travaux scientifiques sur la transition vers l’âge adulte qui, jusqu’à présent, ont peu étudié le rôle des violences dans ce processus.

Pour les adolescents et les adolescentes, ce sont d’ores et déjà deux années de leur vie qui sont impactées par la crise sanitaire.

Loin de l’image bucolique des villages typiques qui ont pu susciter nombre de fantasmes en temps de confinement, ces filles et ces garçons vivant sur les territoires ruraux ne sont ni le reflet d’une société paysanne, ni une jeunesse agricole.

La jeunesse a fortement ressenti les effets aussi bien de santé mentale, de sociabilité, de parcours scolaire, de précarité économique et de vie sociale dégradée d’une manière globale. Peu d’études ont été mises en œuvre afin de mesurer l’impact de la crise sanitaire et de la Covid-19 sur les jeunes. Pourtant de nombreuses initiatives ont pu être prises afin d’accompagner les jeunes durant cette période si particulière.

Alors que la santé des jeunes adultes (18-25 ans) est un enjeu reconnu de santé publique en France, moins d’attention est accordée à leur recours aux soins.

Cet article s’interroge sur l’existence d’inégalité des chances dans le recours aux soins des jeunes adultes à partir des données de l’Enquête nationale sur les ressources des jeunes (2014).

évolution technologique de ces dernières années et les supports qu’elle a offerts au grand public avec Internet ont incontestablement marqué nos vies quotidiennes à un point que l’on ne fait que commencer à mesurer. Pour la génération des moins de vingt ans qui a baigné dans cette culture depuis toujours, l’impact est décisif. Pour ceux qui se sont construits dans un monde où la réalité ne se limite plus à ce qui est tangible, les supports numériques interrogent le rapport à l’environnement, à l’autre et à soi dans des termes totalement nouveaux. C’est cette rencontre entre adolescence et réalité virtuelle que nous souhaitons explorer ici à partir de ce que la clinique de l’adolescence nous enseigne, dans les registres de la créativité et de la destructivité, registres souvent présents et intriqués dans cette étape cruciale de l’existence où chacun cherche sa voie entre autonomie et dépendance.