La souffrance des jeunes s’est construite comme un problème public. Fédérant de multiples acteurs, mise à l’agenda politique au début des années 2000, cette notion aux définitions multiples donne accès aux représentations de la jeunesse dans le débat public, associant la volonté de protéger les individus des risques d’émergence de la maladie mentale ou de rupture des liens sociaux et d’encadrer leurs pratiques supposées mettre en danger leur santé.