On estime aujourd’hui à 12 000 le nombre de jeunes Français radicalisés au nom de l’islam.
Profils sociologiques très disparates, classes populaires, moyennes, filles et garçons, de culture musulmane mais aussi 40% parmi eux de culture catholique ou athée. Une seule certitude : leur jeunesse ; ils ont tous entre 15 et 25 ans.
Comment comprendre, dans notre société sécularisée, les ressorts psychiques de ces adolescents ou post-adolescents qui trouvent un sens à leur existence dans cet idéal mortifère de la radicalisation ? Que se passe-t-il dans cette période de la vie ? De quelle manière l’offre djihadiste parvient-elle à s’engouffrer dans ces failles adolescentes ? Quelles sont les racines inconscientes de la religion ? Et que répond à cela, la psychanalyse.

Dans le cadre de l'emission "N'est pas fou qui veut" France Inter 2016