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Toutes les études réalisées en Europe, aux États-Unis et au Canada montrent que les jeunes, dès le début du collège, ont accès aux images pornographiques sur leur smartphones et que cela constitue leur mode d’apprentissage de la sexualité. Le désir se construit souvent au travers des « chat » accompagnés de sextage. Les sites de rencontre affichant clairement leur objet sexuel sont très nombreux et très fréquentés à partir des années lycée.
Pour autant, les études scientifiques peinent à démontrer que ces scènes influencent les comportements.
Comment appréhende-t-on la sexualité quand celle-ci a d'abord été perçue à travers la pornographie, comme un spectacle codé ?
Nous ne comprenons pas la sexualité de la nouvelle génération, nous supposons volontiers qu'elle n'existe pas ou qu’elle est perverse.
Le monde de l’éducation au sens large est confronté à ces données nouvelles pour une longue période. Comment y réfléchir et apporter un appui utile sans mettre en route une morale générationnelle inefficace et hors de propos.
Si la parole transcende la sexualité, parlons-en et tentons de répondre à ces questions.

PROJECTION DU FILM Jeune et jolie de François Ozon

Programme complet et inscription